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Février

Commencez à faire vous premiers couples de pigeons. Pour les sujets déjà appariés que vous souhaitez modifier, mettez le mâle en vis-à-vis avec la femelle dans deux cages différentes de sorte à ce qu’ils s’observent quelques jours. Ainsi vous éviterez le feu du premier contact souvent violent pour les femelles.

Entre ces deux Modènes, un grillage fixé au milieu du casier les sépare. Au bout de quelques jours ils seront réunis pour le meilleur….

 Conseils : N’oubliez pas, on change très difficilement un mâle pigeon de casier. Si les femelles finissent toujours par accepter un nouveau casier, les mâles s’y refusent quasi systématiquement.

Ce mâle fera le pied de grue autant de temps que nécessaire pour évincer les nouveaux locataires de son ancien casier…Attention les mâles refusent toujours de changer de place.

Les jours rallongent, vos poules ont adopté un rythme de croisière pour la ponte…Boostez les avec une alimentation plus riche en protéine en cas de baisse de performance. Si le froid persiste ne plaignez pas le maïs. Pour ceux qui élèvent des grandes races, il est temps de lancer une première couveuse.

 Lancer la première couveuse de la saison reste toujours un grand moment !

 Pour les palmipèdes d’ornement, bien que vous ayez encore le temps avant les premières pontes, le moment est venu de disposer les nids (si vous  rentrez les nids l’hiver). Les femelles commencent avec la mi-février à faire des visites d’inspection pour choisir.  N’oubliez pas de disposer un peu de paille dans vos nichoirs…les femelles apprécient de ne pas avoir à trop chercher la matière première pour édifier leur nid. Vous connaissez un tronc d'arbre creux ? Coupez le en tronçon de 30 cm de haut, sur une des parois du tronc réalisez une ouverture du diamètre correspondant à vos oiseaux, déposez y un toit et le tour est joué. Vous venez de réaliser un nichoir naturel qui s'intègrera parfaitement dans votre parc. Inutile de l'isoler du sol, il semble que l'humidité qui remonte de la terre quand la femelle couve soit tout à fait bénéfique à la réussite de la couvée. Beaucoup d'éleveur qui n'utilisent pas de couveuses artificielles procèdent ainsi et laissent le fond des nichoirs en terre battue. Dites vous bien que dans la nature les cannes ne s'y prennent pas autrement. 

   

 Si vous connaissez un vendeur de bois de chauffage, demandez-lui de vous mettre quelques troncs creux de côté. Ils ne coutent rien ou presque car ils n'ont aucune valeur commerciale. Dans le tronc de la photo A, j'ai coupé à la tronçonneuse deux tronçons de 30 cm de haut. A la perceuse j'ai fait plusieurs trous en suivant un cercle du diamètre correspondant à mes oiseaux, puis à la scie sauteuse, j'ai tout simplement découpé "en suivant les pointillés"(photo C)...Sur une vielle planche j'ai dessiné le contour du tronc,  puis j'ai découpé la planche en suivant le tracé. Enfin, j'ai fixé la planche en guise de toit sur le nid (photo D). Il ne reste plus qu'a poser le nid a proximité du bassin....Deux nids, discrets et esthétiques fait en dix minutes pour moins de 5 euros de marchandise...qui dit mieux ?

Nos animaux et le froid :Nos animaux sont dans l’ensemble, armés contre le froid. Leur plumage ou leurs poils les autorisent de résister à des températures que nous ne supporterions pas nous même. Cependant, cette faculté à braver les frimas n’exclue pas que nous soyons tous très attentifs. Nos bêtes exportent beaucoup de calories pour lutter contre le refroidissement et il leur faut de fait manger plus ou tout du moins différemment. Nous avons tous remarqué qu’avec les fortes chaleurs les quantités de graines grasses diminuent et reprennent avec la chute des températures.

En été les quantités consommées de blé augmentent au détriment du maïs. En revanche, en hiver, poules et pigeons doivent pouvoir manger plus de graines grasses, c’est une nécessité. Ainsi, maïs, lin, colza seront les graines les mieux adaptées à cette période.

Ces sources hivernales de calories ne sauraient toutefois compenser l'exposition prolongée d'un animal à un vent glacial. Aussi, un abri convenable est alors une nécessité absolue. Certains éleveurs qui ont fait le choix d’installation minimalistes doivent prendre en considération cet aspect et veiller à ne jamais laisser leurs oiseaux en état de sous alimentation chronique.

Attention : surveillez la météo, en Aveyron, février est généralement le mois le plus froid et le plus neigeux de l'hiver. S'il neige soyez vigilant les filets ou le grillage des volières peuvent s’affaisser si une couche trop importante se dépose. Muni d’un balai vous avez tout à gagner à « taper » vos filets. Mieux vaut prévenir que … ! 

Par temps de neige, surveillez bien le dessus de vos volières. Qu'il soit en grillage ou en filet, donnez y un coup de balai, quand la neige commence à s'accumuler, cela vous évitera bien des désagréments. Une neige grasse et collante aura vite fait d'endommager vos installations.

 Du côté des palmipèdes d'ornement : Pour ceux qui ont des canards d’ornement, il faut surtout veiller à ce qu’ils aient une nourriture suffisamment riche et abondante tout l’hiver. Cependant, nos palmipèdes de bassin, boivent l’eau dans laquelle ils se baignent et il n’est pas rare au plus froid de l’hiver de voir la surface du bassin se rétrécir comme peau de chagrin. Dès lors il n’y a pas à hésiter, armez vous d’un marteau et partez à l’assaut de la glace pour ménager un trou suffisant pour que vos oiseaux aient accès à l’eau. Si vous vous retrouvez pris de court alors il vous faudra disposer une bassine facile d’accès pour qu’ils puissent boire et se nettoyer. Là aussi, il vous faudra la vider tous les soirs et la remplir le matin. Surveillez les conquérants qui empêchent l’accès à l’eau aux autres et si tel est le cas alors disposez un second bassin pour que les plus petits aient un accès à l’eau. Le mieux reste toutefois de ne pas se laisser déborder et de casser la glace lorsque celle-ci se fait trop présente. Je n’ai jamais vu de canards se faire prendre dans la glace mais je sais que cela est déjà arrivé !

Point de soucis, pour le moment malgré une nuit à -11°C ils ont réussi par leurs mouvements sur l'eau à maintenir une zone hors gel..mais quelle sera la donne après une nuit supplémentaire de froid...

    Maintenir l'eau hors gel : Ne remplissez pas trop vos abreuvoirs, le gel pourrait les endommager ! Videz les le soir, pour éviter que l’eau ne gèle à l’intérieur. Ils n’en seront que plus faciles à remplir le matin. En effet, Pour ceux qui distribuent l’eau dans des obus, rien ne sert d’essayer d’ouvrir un obus gelé, vous courrez à la catastrophe. Je dispose donc de plusieurs obus. J’en dispose un le matin avec de l’eau et je rentre au chaud celui qui a passé la nuit dehors et dans lequel s’est formé un glaçon. Le lendemain je recommence, je rentre celui qui a gelé et dispose dans les volières celui qui a passé le nuit au chaud…Ainsi, pas de casse en essayant d’ouvrir celui qui est pris dans la glace. Une autre solution consiste à investir dans plusieurs abreuvoirs. Ainsi, tous les matins vous pouvez disposer un abreuvoir d’eau fraiche et mettre à dégeler pour la journée celui qui a passé la nuit dehors. De la sorte, vous pourrez l’utiliser à son tour le lendemain matin.

    Pour ceux qui ont l’électricité dans leurs bâtiments, alors il peut être judicieux d’installer des chaufferettes électriques (sortes de plaques chauffantes qui maintiennent l’eau hors gel). C’est la solution idéale, voire vitale pour ceux qui sont absents de leur élevage plusieurs jours par semaine ou qui manquent de temps !

    Après plusieurs essais, j'utilise également un couvercle de poubelle que je remplis d'eau tous les jours. Le soir même s'il est gelé à cœur sa forme évasée me permet d'évacuer le glaçon simplement en le retournant. Ainsi mes oiseaux ont toujours de l'eau même au plus fort de l'hiver. Cela impose toutefois j'en convient de pouvoir être régulièrement présent dans ses volières. 

    J’ai pu lire et entendre ici ou là que l’eau chaude gelait plus vite que l’eau froide car une fois la baisse de température amorcée alors la descente se faisait plus vite ! Pour l’avoir testé, je puis affirmer qu’il n’en est rien ! Certes, l’eau chaude n’est pas l’arme absolue (loin s’en faut) mais toujours est il qu’a volume égal l’eau chaude « résiste » mieux !

    Quelques cl d’alcool auraient le même effet, mais je ne garanti pas l’état du foie de vos animaux une fois passé les saints de glace ! Le sel dans l'eau de boisson est excellent pour la santé de nos animaux une cuillerée à soupe/litre d'eau permet de ralentir la formation du glaçon...mais l'efficacité du procédé reste limité en cas de fortes gelées.

 

 Du côté des poules :Chez moi, les poules ont un poulailler en dur, du coup, cela permet d’éviter les écueils des températures particulièrement basses. Ceci étant, les adultes semblent particulièrement biens armées pour résister au froid, aussi je suis surtout vigilant envers les « clouquées » tardives ou précoces. Le soir je vérifie que les plus petits sont bien sous la mère et au besoin je distribue un peu de grain à côté d’eux. Généralement les petits sont toujours plus matinaux que les adultes, de la sorte je suis sur qu’avec les premières lueurs du jour ils auront très vite de quoi manger. Quand j’ouvre les portes, je nourris tout le monde à la volée en éparpillant bien les graines pour que les coqs ne puissent pas faire le ménage autour des mangeoires. Une autre solution consiste à laisser la mère et ses petits dans un clapier bien paillé. Cela présente l’avantage de renforcer l’instinct maternel de la mère qui n’a pas d’autre occupation que ses poussins. Toutefois, il aisé de constater que dans le parc, les moindres rayons de soleil sont mis à profit pour se réchauffer et sauf d’avoir ses clapiers particulièrement biens exposé, on arrive très vite dans un clapier à des températures moyennes inférieure a celles qui auraient pu profiter à nos volailles en extérieur.

Les premiers jeunes qui sortent de couveuse restent sous la lampe jusqu’à ce qu’ils aient atteint un gabarit et un « emplumage » qui leur permettent de résister aux frimas. Pouvoir tenir ses poussins issus de couveuse au chaud très tôt en saison est un impératif pour ceux qui élèvent des grandes races ou des oies toujours plus longues à venir que des poules de race moyenne ou naines. Dès lors il faut prévoir un local où les poussins pourront à défaut de voir le jour, profiter de températures clémentes. Certains les laissent dans une cave tempérée, sous des lampes. Là, avec quelques agglos ou des planches ils font des séparations qui permettent d’installer les petits au fur et à mesure qu’ils arrivent et les changent de parcs en fonction de leur croissance. Les plus petits commencent au plus chaud puis naviguent en fonction de leur âge vers des parcs moins chauffés. Personnellement, j’ai la chance d’avoir pu récupérer un vieux tank à lait avec son couvercle. Je dispose mes jeunes là le temps qu’ils se fassent les plumes. Comme c’est particulièrement bien isolé une simple ampoule (ancienne génération) suffit à monter la température suffisamment haute. Je dois même installer un programmateur qui éteint et rallume régulièrement la lampe pour éviter la surchauffe. Quand ils sont suffisamment gros ils partent dehors, dans des clapiers bien paillés. Toutefois, lorsque des températures extrêmement basses sont annoncées, il m’arrive de rentrer tout le monde dans une pièce hors gel….mais peut être que je m’embête pour rien ! 

 

 Du côté des pigeons : les hivers rudes qui s’installent laissent plus de traces et l'on doit souvent « retaper » nos oiseaux pour pouvoir aborder sereinement la saison de reproduction. Il faut donc faire très attention en  hiver  à distribuer une alimentation suffisamment « grasse » pour que nos oiseaux passent l’hiver tranquillement et espérer démarrer la saison sur les chapeaux de roues. Outre une présence régulière dans nos installations, nous devons donc être très vigilant en hiver à ce qu’il reste toujours des graines le soir dans les mangeoires. Par ailleurs, on peut aussi assurer la distribution de graines dans les casiers de sorte à être sur que tout le monde ait sa part !

Pour les races précoces, il faut surveiller de très près les pigeonneaux, en effet, au début de leur vie, ils n'ont pas de température régulière. Ils ont la température que leurs parents leur permettent d’atteindre en les couvant. Combien de fois, j’ai retrouvé des jeunes en statue de glace parce que mals protégés par des parents inexpérimentés, ou mort de froid le temps que l’un des parents parte glaner de la nourriture qui faisait défaut dans les mangeoires. Aussi, aujourd’hui, je donne des graines en permanence aux parents qui ont des jeunes. De la sorte, j’évite d’imposer le repas commun à toute la colonie et les gaveurs, peuvent donc rester, l'un ou l'autre sur le nid.

Il m’arrive même quand je constate que le thermomètre va descendre très bas, de renter à la maison des jeunes qui commence a être en plume et que les parents délaissent car ayant démarrés une nouvelle couvée. Pour cela rien de plus simple, de la paille, un cageot et tout le monde au chaud  sous un vieux linge. Le lendemain, je repasse les jeunes à leurs parents respectifs. Je ne pousse pas jusqu’à rentrer les jeunes au salon, mais je les laisse dans une pièce hors gel de sorte à leur éviter un écart thermique trop important le lendemain.

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